PAPOUASIE-NOUVELLE-GUINÉE
Le Matin Online
le 25 mars 2013
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La Papouasie-Nouvelle-Guinée est en état d’alerte après l’évasion de 49 détenus. Parmi eux se trouve le chef d’une secte, condamné pour pédophilie et soupçonné de cannibalisme.
Une vaste chasse à l’homme était engagée dimanche en Papouasie-Nouvelle-Guinée pour retrouver 49 détenus évadés d’une prison. L’un d’eux, surnommé le «Jésus noir», est le chef d’une secte, condamné pour pédophilie et soupçonné de cannibalisme, selon les médias australiens.
Arrêté en 2007, cet un ancien pasteur luthérien a été reconnu coupable en 2010 du viol de jeunes filles membres de sa secte d’inspiration chrétienne, et condamné à 10 ans de réclusion.
A l’époque, il avait des milliers de partisans et une armée de gardes du corps. Dans ses prédications, il affirmait, en invoquant une prophétie divine, que des jeunes filles devaient se «marier» avec lui.
Cannibalisme et sacrifices
Son mouvement était soupçonné de pratiquer le cannibalisme et des sacrifices rituels, mais il n’a jamais été poursuivi pour ces chefs d’accusation.
L’évasion s’est produite jeudi au changement de service des surveillants de l’établissement pénitentiaire, selon l’administration carcérale. «Ces personnes sont très, très dangereuses et pourraient être armées», a précisé le chef de la police locale.
Les croyances en la sorcellerie restent très répandues dans ce pays pauvre de l’océan Pacifique. Le cannibalisme survient parfois.
L’an dernier, la police a arrêté des dizaines de personnes liées à une secte cannibale, accusée d’avoir tué au moins sept personnes, d’avoir mangé leurs cervelles et d’avoir fait de la soupe avec leurs pénis.(ats/Newsnet)
http://www.lematin.ch/faits-divers/quaranteneuf-detenus-s-evadent-cannibale/story/15793952